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Daniel Appell, guide naturaliste, accompagnateur en montagne

Nicolas Bouvier (1929-1998)
Ecrivain, photographe et surtout grand voyageur, Nicolas Bouvier est une sommité discrète. Ses écrits constituent pourtant une référence pour la littérature de voyage.  » L’usage de monde » en a influencé plus d’un…

L’œuvre littéraire de Nicolas Bouvier est considérée comme un chef-d’œuvre de la littérature de voyage.

« L’Usage du monde », qu’il a publié à compte d’auteur en 1963, et devenu un livre « culte ». Une référence incontournable pour de nombreux voyageurs-écrivains, ou écrivains-voyageurs ?

Une question sans fin à laquelle Nicolas Bouvier a répondu sans détour : l’écriture nait du voyage, du temps passé sur le terrain, des rencontres, de la contemplation des paysages…
Le voyage prime, l’œil raconte, écrit, décrit.

«Un voyage se passe de motifs. Il ne tarde pas à prouver qu’il se suffit à lui même. On croit qu’on va faire un voyage, mais bientôt c’est le voyage qui vous fait, ou vous défait…»

Donner du temps au voyage, de la durée, de l’imprévu… Ce livre émaillé de dessins de son compère de voyage, le peintre Thierry Vernet, est une invitation à la flânerie sur les chemins d’Orient.

L’antithèse de l’Europe en 7 jours, la poitrine bardé d’appareils photos dernier cri…

Mais son œuvre ne se réduit pas à « L’usage du monde ». J’ai personnellement aussi beaucoup apprécié le « Journal d’Aran ». Un incroyable récit sur ces îles de la côte ouest de l’Irlande, battues par les vents et les embruns.

Au fil de sa vie, Nicolas Bouvier a effectué de nombreux voyage qui alimenteront ses écrits : Norvège, Finlande, Algérie, ex Yougoslavie, Turquie, Iran, Pakistan, Ceylan, Inde, Japon, Chine, Corée du Sud.

Au cours de ses voyages, il a collaboré avec des quotidiens tels que La Tribune de Genève, Le Courrier ainsi que des titres japonais.
Il a suivit des cours d’histoire médiévale, de sanskrit et de droit à Genève et travaillé comme iconographe pour l’OMS et la Nouvelle Bibliothèque Illustrée des Sciences et des Inventions (Éditions Rencontre).

En dehors de ses récits de voyage, Nicolas Bouvier explorera d’autres genres littéraires, tel que le récit poétique et illustré, où textes et images sont étroitement liés.

Un film de Patricia Plattner, Le Hibou et la Baleine, lui est consacré en 1993.
Et son œuvre littéraire sera couronné par de nombreux prix dont en 1986 le Prix des Belles-Lettres, en 1987 le Prix de la Ville de Genève et en 1995 le Grand Prix C.-F. Ramuz pour l’ensemble de son œuvre.

Nicolas Bouvier

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